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12 mars 2019 2 12 /03 /mars /2019 11:44
A la tombée de la nuit, des Vezinois ont pris la cité Malouine d'assaut, une première pour eux et ils sont revenus ravis !
"Parti avec 15 minutes de retard sur le créneau prévu (les vagues partaient par groupes de 5 à 10 toutes les 5 secondes), je me suis lancé, comme à mon habitude, au taquet, lol. Direction l'école de Police avant de revenir vers la caserne des pompiers qui nous ont accueillis comme des rois : salle de fumée et mur de mousse. Direction ensuite les hauteurs d'Intra-muros avant de piquer vers la piscine du Naye, faire un p'tit coucou et taper dans les mains des maitres nageurs. Un peu de "longe-digue" ensuite pour nous emmener sur les hauteurs de la Cité d'Aleth. Encore et toujours des marches pour la visite nocturne, au milieu des militaires, du blockhaus. Ayant oublié mon bidon, je prends quelques secondes pour m'hydrater avant de repartir et descendre sans glisser les marches qui nous ramènent vers la digue. Ma Garmin non plus n'était pas de la partie... quand on n'a pas de tête... Je me fie donc à l'instinct, aux sensations mais je ne lâche rien, je reste à la limite je pense du max, sachant que les 5 derniers kils vont être difficiles à cause des pavés d'Intra et des marches. Retour vers les murs, après l'aller-retour jusqu'au bout de la digue qui frise les moustaches d'Aleth. Les canes commencent à grincer mais le contraire m'aurait étonné. On alterne entre pavés, escaliers, bars, ruelles, ponts... Le cardio a du mal au moment de me faire doubler par Coach'Steve sur les remparts. Il me propose de m'emmener mais je préfère décliner pour ne pas le pénaliser et ne pas me cramer d'avantage ; j'ai bien fait, il a fini 10 minutes plus vite que moi. Les derniers passages étroits ou dans les marches usées en granit de la Mairie font mal mais je sais que la fin est proche... alors je tente de garder la cadence. Une course à faire pour l'ambiance, la beauté du décor, l'intensité de l'effort aussi et puis, c'est St-Malo, on est sur que le résultat sera sympa."  Nicolas

 

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9 mars 2019 6 09 /03 /mars /2019 11:20
GPS DRAWING, A STAR IS BORN
GPS DRAWING, A STAR IS BORN
Nicolas, l'hyper-actif de l'association a toujours une idée en tête, un défi à relever. En pleine préparation de l'Ecotrail de Paris, il s'est amusé (façon de parler) à dessiner la France puis la Bretagne sur un circuit très précis dans la capitale. Mission accomplie et en plus il a fait le buzz ! Bravo Nicolas !

 

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7 mars 2019 4 07 /03 /mars /2019 09:36

 

78 Kms, en partie sur le bord de mer avec le soleil, que demandez de mieux pour ce mois de février ! José, Christophe et Nicolas ont bien profité du paysage de la côte de granit rose !

 

José et moi étions le dimanche 24 février à LANNION pour un ultra Trail de 78 kms. Départ de Vezin a 4 h30 en voiture. Retrait des dossards, petit rituel d'avant course : équipement, café, gâteau sport !!! Il faut mieux se remplir le ventre, la journée va être longue. Le départ est donné dans la salle des fêtes à 7h pour les 250 coureurs solo. 5 mn après pour les 50 coureurs en relais trio. Nous remontons vers Perros-Guirec a travers des chemins larges et roulants. La température est de 3 degrés, mais ils annoncent une superbe journée ! Extinction des frontales, le jour se lève. Nous découvrons la côte dans la brume, le port de plaisance, le port de pêche, le casino et le premier ravito au 18 éme. Nous voila maintenant sur le GR qui longe la côte de granit rose. Des paysages magnifiques à couper le souffle, mais c'est pas le moment !!! Ploumanac'h, Trégastel : nouveau ravito km 26 (plutôt léger). Remplissage des flasques, isotonique dans une et bicarbonate de soude dans l'autre. Cela adoucit l'eau et la rend plus digeste (conseil d'un briscard aux Templiers). Puis 38 éme, le ravitaillement toujours léger !!! On se dit alors que le prochain sera top. Toujours de superbes paysages, une plage de galets gros comme des œufs de dinosaures ! Puis une crique magnifique baignée de soleil ! Que la Bretagne est belle où comment la découvrir en courant. Nous arrivons sur l'Ile Grande plutôt sauvage et naturelle. 50 km ravito et toujours la même chose avec saucisson en plus ! Heureusement on sort nos sandwichs au bœuf, ça va caler ! 5h30 de course, ça fait du bien de se poser 10 mn ! Les jambes commencent à fatiguer tout de même ! L'estomac ne donne pas d'alerte et tant mieux ! Le moral est comme le temps plutôt bon. Ca s'est bien réchauffé environ 15 degrés. km 59, les relances sont de plus en plus cassantes ! Le sentier est assez piégeux surtout avec moins de cuisses, le rythme diminue, entre 5 et 7 km/h. Les difficultés s’enchaînent sur la fin du parcours, km 68 nous rentrons maintenant dans l'estuaire de la rivière Léguer, dernier ravito, chemin de halage et encore grimpette en sous bois. Les 10 derniers kilomètres se feront à un petit rythme. Nous voyons le bout de notre périple après avoir monté et descendu toutes les difficultés de la ville et terminons en 10 heures et 18 minutes. Nous pouvons savourer une bière et une crêpe avec le soleil couchant. Il est environ 20 h quand nous rentrons à Vezin. Je remercie la météo, sans qui cette journée aurait pu être bien différente !!!
Christophe et José
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11 décembre 2018 2 11 /12 /décembre /2018 09:49
LA ROTTE DES GOBIONS VERTS 2018
Une course incontournable pour celui qui aime les chemins et la boue. Cette année, Philippe était le seul courageux de l'association !

 

"Bizarre bizarre... Une Rotte des Gobions Verts humide, sympa, mais bizarre cette année... En forme, j’avais décidé de m’inscrire au défi de la Rotte de Romillé (la Noet : 9km en nocturne le samedi soir + « la Classique » : 15 km le lendemain matin). Pour la Noet, le départ a été donné à 19h samedi, lampe frontale obligatoire. L’ambiance au départ : toujours aussi sympa, avec les commentaires d’un Jean-Luc (l’animateur) déchaîné au micro. La course s’est bien déroulée sur des rottes bien grassouillettes après 8 jours de pluie. Seul bémol dans l’organisation : une erreur d’aiguillage qui a fait faire un détour de presque 3 km (donc 12 km au lieu de 9) à une trentaine de coureurs, dont votre serviteur. On a  su plus tard que le bénévole chargé de montrer la bonne direction n’était pas arrivé à temps... ils ont dû annuler le classement. Certains étaient très déçus et fâchés, mais ce sont des choses qui arrivent souvent en trail. On s’est vengé sur la soupe à l’arrivée : toujours aussi bonne !
Le lendemain matin, après une courte nuit, on a donc remis ça pour la « Classique » de 15 km, avec mon pote Eugène. La boue était encore là, pire même que la veille car il a plu dans la nuit. Au final, après l’inévitable et légendaire soupe à l’arrivée, c’est le bonheur, je termine en 1h13, 16ème du défi et 3ème V1, sur les 106 arrivés. Bizarre, 122 s’étaient pourtant inscrits, peut-être certains gobions perdus cherchent-ils encore leur chemin ?"    Philippe
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11 décembre 2018 2 11 /12 /décembre /2018 09:11

 

Sonia, Laurent et Jaouad ont eu le grand bonheur de participer au mythique marathon de New-York accompagnés de 50 000 autres coureurs venus de toute la planète.
MARATHON DE NEW YORK 2018
MARATHON DE NEW YORK 2018
MARATHON DE NEW YORK 2018
MARATHON DE NEW YORK 2018
MARATHON DE NEW YORK 2018
"C'était le premier marathon de Laurent (mon conjoint) qui s'est mis à courir il y a un an pour relever ce défi en guise de cadeau d'anniversaire pour mes 50 ans. On a commencé le séjour par visiter New-York. 25 km à pied en deux jours, c'était certainement beaucoup trop avant un marathon mais cette ville est magique, on s'est laissé happer et on a même zappé quelques repas de pâtes ! Pas facile d'allier tourisme et compétition sportive. Nos cuisses se sont vengées le jour de la course dès le 25ème km ! Je visais moins de 4h comme mon dernier marathon mais mes jambes ne suivant pas, j'ai attendu Laurent au 30ème km et nous avons fini ensemble. Nous avons profité des 150 concerts sur le bord de la route et des 2 millions de spectateurs qui encouragent non-stop les coureurs. Les derniers kms dans Central Park sont magiques, on est vraiment porté par le public. Il fallait bien ça vu notre état. En somme une belle aventure à deux !"    Sonia
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4 décembre 2018 2 04 /12 /décembre /2018 10:35
LA DIAGONALE DES FOUS 2018
On en a entendu parler depuis longtemps de cette Diagonale des Fous et bien voilà il l'a fait ! Bravo Steve ! Nous avons passé un bon moment à te suivre et vivre ton arrivée en direct, c'était super !
LA DIAGONALE DES FOUS 2018
LA DIAGONALE DES FOUS 2018
"Voilà c’est fait, je viens de boucler la Diagonale des Fous, objectif que je m’étais fixé il y a des années.

Alors en ce soir du jeudi 18 octobre, pas de stress, juste de l’excitation ! Rendez-vous pris au parking du Jumbo Score, proche du départ, le temps de faire connaissance avec les copains des copains qui font le Grand Raid, les familles qui vont faire l’assistance et de prendre une dernière collation puis on rejoint l’entrée de la course. Un bref au revoir à la famille pour ne pas trop faire monter la pression et on rentre dans la zone réservée aux coureurs. On dépose les sacs pour les deux bases de vie et on file à la vérification du sac de course. Il faut tout vider. Tout est OK, on peut rejoindre la zone d’attente, il reste 2 h à attendre dans un boucan d’enfer. Les groupes de musique s’enchaînent sur scène pour assurer l’ambiance, difficile de dormir sur les graviers avec ce bruit ! Nous attendons le départ, moi, mon pote Laurent, Stéphane un copain de Laurent, Nico de Vezin et son pote Stéphane. On se rapproche du départ, c’est le moment du décompte. Un feu d’artifice accompagne le départ des coureurs. Il y a une ambiance de dingue, on se sent galvanisé par la foule. C’est incroyable comme départ, il y a des kilomètres de foule, on frappe dans les mains des gens qui les tendent, ça ne désemplit pas ! On passe devant notre groupe de supporters, l’échange sera bref ! Seuls les champs de canne à sucre auront raison des supporters. Le bruit laisse place au calme de début de course. Sans s’en rendre compte, on vient d’attaquer la première bosse, on passe en mode marche. Au loin, on entend du bruit, c’est Montvert les Hauts et ces airs de tour de France. Les supporters font une haie d’honneur aux coureurs. J’entends mon prénom. Anne-Marie a réussi à venir jusqu’ici malgré les bouchons, c’est cool. Nous arrivons à Domaine Vidot, le 1er ravito. On pointe, on change de maillot, on mange et on refait le plein d’eau. Nous avons le privilège avec Laurent d’être interviewé par Réunion 1ère. On repart pour très vite s’arrêter, ça bouchonne. On en profite, on s’étire, on discute, ça avance tranquille vers le prochain ravito Notre Dame de la Paix. On traverse des champs de fraises, ici pas de difficultés techniques.A Notre Dame, plus rien à manger juste un bol de soupe, ça ira. Nous attaquons les pâturages qui longent la rivière des remparts, ça monte, ça descend  avec en décor un magnifique lever de soleil ! Quelle chance d’être là ! On quitte les pâturages pour entrer dans la forêt, un petit air de Pyrénées, c’est surprenant ! Passé le coup de pompe du matin, nous arrivons à Nez de Boeuf, 39km et il est 7h30. La section suivante vers Mare à Boue va être plus cool, le sentier est facile, au loin on distingue des fougères arborescentes, quel décor pour courir ! Arrivés à 10h15 à Mare à boue 1h30 d’avance sur la barrière horaire, petite marge. Tant pis, il faut prendre le temps de se restaurer, de se faire masser et de se changer d’autant que la famille est là, ça fait du bien au moral ! La montée du Côteau Kerveguen va être plus difficile, ça monte, ça monte longtemps et par chance c’est sec, enfin le sommet. En bas de la descente, c’est Cilaos la 1ère base de vie mais quelle descente 750m de D- en 2km sur un sentier de cailloux d’1 mètre de large. En bas de la descente, on perd Laurent mon pote qui ne peut plus continuer. Avec Stéphane, on repart vers Cilaos où l’on pointe à 15h15. La famille est présente à Cilaos, malgré les 400 virages sur 30km, c’est sympa. Une petite sieste de 10 min, un massage tonifiant et c’est reparti. Laurent arrive, il avait prévu d’abandonner mais les bonnes paroles de coach Marcel le remettront sur le chemin. C’est reparti, on descend vers la Cascade de Bras Rouge pour monter le col Taibit, l’entrée dans Mafate. L’ascension est rapide, je perds Stéphane dans la montée, la descente sera encore plus rapide, c’est le pied ! Ravito de Marla, petite pause et je repars, le sentier est facile jusqu’au col des Boeufs. Je vais attaquer le sentier scout et ses passages vertigineux, la nuit va permettre d’éviter la peur du vide, il y a des câbles, c’est technique et pas large. On est dans le coeur de Mafate, Ilet à Bourse, Grand Place. Il fait nuit mais la chaleur est étouffante. Je discute avec un local qui me dit qu’il est préférable de ne pas traîner pour éviter la Roche Ancrée de jour sinon on aura chaud. On enchaîne le passage sur un pont de singes et traversée de rivière, quel décor même de nuit ! Le secteur Roche Ancrée/ Roche Plate est délicat, c’est long surtout avec un gros coup de fatigue. On distingue bien le gros caillou plat, le paysage est magnifique mais la fatigue ne permet pas d’en profiter. Le jour se lève et les températures avec. Enfin l’école de Roche Plate, le ravito. Je me pose 10 min sur un carton et sous une couverture de survie, ça suffira ! De toute façon, il y a trop de bruit . Je quitte Roche Plate pour la grosse difficulté de la course, après 100 bornes, 900 m de D+ sur 7 km, la montée du Maido, c’est la sortie de Mafate, je monte tranquille. Quel soulagement d’arriver au sommet, Mafate se mérite ! Ensuite c’est de la descente vers Sans Souci, pas de difficulté, c’est long et roulant sur 15 km. Plus on approche de Sans Souci plus il fait chaud. Enfin Sans Souci, la 2ème base de vie. Une bonne douche, un vrai repas et un massage, idéal pour se requinquer. La famille est là, c’est vraiment cool. Les pieds chauffent mais les sensations sont bonnes. Il reste 38 km et ça sent bon. On repart pour traverser la rivière des Galets, il fait super chaud, l’organisation rajoute un point d’eau et des enfants nous arrosent pour nous rafraîchir, vraiment sympa ! On remonte le long des champs de cannes à sucre pour le sentier Ratineau, c’est gras, il y a des cailloux partout, ça glisse heureusement on peut s’accrocher aux branches. Ce sentier c’est du grand n’importe quoi. Tiens surprise une grosse patate, pas sur le profil ! Puis c’est l’interminable descente vers la Possession, le sentier est défoncé. L’arrivée à la Possession fait du bien au moral, j’enchaîne douche, massage et casse-croûte. Les pieds commencent à brûler sérieusement mais j’ai vu pire, ça tiendra. J’enfile le T-shirt de la course, obligatoire pour le dernier poste, il reste 21 km et 1200m de positif, je savoure l’instant. J’arrive à la Grande Chaloupe et sa vieille locomotive, vestige de l’ancienne voie ferrée. C’est parti pour le chemin des Anglais, un chemin avec dalles de pierre dans tous les sens. Ça monte fort dès le départ, je ressens une grosse envie de dormir. Je fais des micros siestes pour éviter la chute. Je recommence à avoir des hallucinations. Le sentier est monotone, je dors debout. Je me dis que cela va bien finir par passer. On quitte le sentier des Anglais pour remonter à travers la forêt, je vois le sommet, j’entends le ravito, le dernier ravito ! Génial, j’enfile un café et c’est reparti. Ma frontale se met à clignoter car la batterie est presque vide, je prends la 2ème … qui n’a plus de pile non plus. J’ai du l’allumer sans faire gaffe. Pas de bol, la descente est mortelle ! Des racines glissantes et des cailloux de partout, j’ai l’énergie pour courir alors je cours. Je commence à apercevoir le stade de la Redoute, c’est génial, j’arrive. Je quitte le sentier pour la route. J’entends des « C’est Papa, c’est Papa ! » Les enfants finissent avec moi. Toute la famille et les amis sont là, c’est super sympa sans eux je n’aurai pas pu la terminer alors un grand merci à eux.  Nous sommes le dimanche 21 octobre, il est 1h du matin et je viens de boucler ma 1ère diagonale. »  Steve
LA DIAGONALE DES FOUS 2018
LA DIAGONALE DES FOUS 2018
LA DIAGONALE DES FOUS 2018
LA DIAGONALE DES FOUS 2018
LA DIAGONALE DES FOUS 2018
LA DIAGONALE DES FOUS 2018
LA DIAGONALE DES FOUS 2018
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23 novembre 2018 5 23 /11 /novembre /2018 13:58
Deux coureurs vezinois, Christophe et José ont relevé le défi des Templiers à savoir parcourir 100 kms ! Une belle aventure dans un décor somptueux mais pas sans embuches !
LES TEMPLIERS 2018

 "Je remonte un peu le temps avec une expérience sur le 90 km de l'Ultra Marin, où ça s'était arrêté au 70 ème suite à des douleurs d'estomac. Je retente l'aventure avec José, pour un 100 km autour du Golfe du Morbihan qui sera finalement annulé ! On recherche donc un autre défi, mon ami Stéphane me propose les Templiers !!! Gros challenge pour un novice comme moi, on est le 9 septembre après le 50 km de Brocéliande que l'on finit avec José en 6 h30. Après quelques péripéties d'inscriptions, nous voilà validés sur le 101 km et 5085 m d+ et on se met sérieusement à l’entraînement : 3 sorties running et 1 de VTT par semaine au Boël , St Germain sur Ille pour le dénivelé et le canal pour le long. Une lombalgie viendra contrarier  cette préparation avec 8 jours sans sport ! On organise l'intendance, ce sera pasta party au camping et toile de tente, en face le site de départ. Nous partons le jeudi matin avec mon pote Stéphane,victime d'un claquage à la cuisse 15 jours avant suite à un match de foot ! Mais quand même 3 trails d'environ 100 km à son actif cette année. José avec une grosse expérience de l'ultra et moi, le novice, motivé mais un brin stressé  devant la tache à accomplir. Courte nuit ! Vendredi 4 h15, c'est le 1er départ, nous prenons le 2éme, 5 mn après. Musique : Ameno de ERA et feu de Bengale me remplissent d'émotion, mais c'est parti. Après 3 km nous perdons Stéphane qui doute beaucoup de sa cuisse strappée la veille, puis en bas de la 1ere descente, un gros bouchon s'est créé et revoilà Stéphane ! Ravitaillement, José,moi et encore plus de Stef ! Nous repartons tous les 2 et sommes peu  optimistes pour notre copain. Lever du jour sur les Causses, le soleil pointe. Heureusement le temps sera avec nous toute la journée avec un paysage magnifique. Nous alternons 3 km et 400 m de dénivelé positif en 1 heure dans les bois, l'utilisation des bâtons est indispensable, cela nous aide a élever le haut du corps. Course sur le haut du plateau et descente technique, cela nous emmène au 52 eme,13h20  et plus rien à manger au ravitaillement !!! On a pris nos sandwiches, j'en profite pour m'occuper de mes pieds, crémer, changer de chaussettes et maillot, 25 mn d’arrêt. 45 mn d'avance sur la barrière horaire ! 60 ème, la course commence à se durcir pour moi, je ne peux plus m'alimenter, plus rien ne passe ! José, lui ne montre aucun signe de faiblesse ! C'est à ce moment là, qu'un gars nous rattrape, c'est Stéphane...Super, ça redonne le moral et surtout un exemple de combativité. Ça me rebooste jusqu'au ravito , 64 ème, mais ça se gâte pour mon estomac qui me le fait savoir. Un spasfon et ça repart, même devant en prenant plaisir dans la descente (ça faisait longtemps), enchaîne sur une montée bien pentue jusqu'au ravitaillement de Pierrefiche 75 ème. Bonne ambiance, musique disco, et toujours ce mal de ventre. Je ressort mon demi verre de cola, mes collègues ne donnent pas cher de ma peau. Le médecin me conseille de m'alimenter coûte que coûte, gorgée par gorgée, l’équivalent d'une cuillère à café de boisson énergisante. On ressort tous les trois, poussés par la barrière horaire. Stef est déterminé, on le laissera filer et on ne le reverra plus ! José, toujours imperturbable reste avec moi jusqu'à la pénombre, éclairage de nuit, et je laisse partir mon binôme du jour. Je marche à une bonne allure d'ailleurs, boits 2cl toutes les 5 mn, mais ne romps pas. Je rejoins un petit groupe composé de femmes et me mets dans leur rythme sans grande prétention de pouvoir rallier la barrière horaire qui ferme à 21h15 mais dans l'optique de monter dans le bus pour Millau. J'ai capitulé, je prends mon dernier spasfon pour tenter de finir moins pire ! Une jeune fille tombe gentiment, je passe et rattrape un autre groupe. José est juste devant, je l'informe de mon retour, suis le mouvement et on entend les bénévoles du ravito fermant la barrière horaire dans 1mn. Je presse le pas, mais ne cours pas,la navette est là !!! 87 eme km Mas de Bru, je passe le dernier au pointage à 21 h 31. José est passé 2 mn plus tôt, l'organisation a rajouté les 15 mn du blocage matinal. Je prends un demi verre d'eau que j'avale, croise le regard d'un bénévole, et me lance un "Allez Christophe c'est maintenant !" Je lui rend mon regard (livide) et repars seul, dernier ! 100 mètres plus loin, me retourne et vois les concurrents stoppés par la barrière horaire. Mais je n'avais pas prévu cela, j'avais accepté l'élimination pour cause de barrière horaire ! Je continue malgré tout sur ce chemin assez large. 2 minutes plus tard, debout, les mains sur mes bâtons, la tête entre les poings, ,je ressors ma gorgée d'eau ! Je ne suis pas bien ! Deux filles en  jaune fluo passent dans mon dos. - "ça va monsieur ?" "Non, mais continuez votre chemin"-"Nous fermons le circuit, soit vous descendez à Mas de bru prendre le bus, soit on continue ensemble 5 km jusqu'à Massebiau !" Massebiau mais c'est la dernière barrière ! Je retrouve espoir ! On marche de nouveau, on échange un peu, elles prennent mes bâtons afin que je m’hydrate, nous discutons de leur bénévolat, de choses et d'autres qui me font oublier le mal. Nous courons, remontons sur d'autres concurrents. Un d'eux est assis dans un talus sans énergie. Les filles sont impeccables et arrivent à faire descendre tout le monde avec une autorité et une motivation sans faille. Merci Cécile et Valérie. Nous commençons à croire que nous allons peut être rallier l'arrivée, via l'itinéraire de délestage mis en place par l'organisation afin de clôturer la course moins tard. Dernier passage sur un chemin bien gras, nous arrivons à Massebiau km 92. Effectivement le délestage est possible. Je retrouve le moral, cela nous évite de monter Le Cade et surtout de le descendre ! Je prends la bifurcation avec Joël V3,67 ans, de Nancy. Je partage avec lui les derniers kilomètres, mon expérience et surtout la sienne : Utmb,marathon des sables... La mienne se limite à pas grand chose sinon que je vais boucler mon premier ultra ! Nous marchons sur un sentier ralliant Massebiau à Millau, environ 6 km, la fatigue, le bonheur de terminer me remplissent d'émotion ! Nous franchissons la fameuse arche en bois du Festival des Templiers à 23 h30, main dans la main, lui heureux, lançant des petits cris aigus et moi, fier d'en terminer en sautant sur le pont d'arrivée ! Remise de la médaille et du coupe-vent de Finisher, je retrouve José arrivé 8 mn plus tôt, assis, médaille autour du cou, le visage creusé par ces 20 heures. Je lui raconte ma fin de course, la barrière éliminatoire, les filles, Joël, le délestage qu'il a également pris, et on se félicite mutuellement. Nous sommes crédités de 3 h15 de pénalité, mais sommes Finisher de l'endurance trail des Templiers ! Un repas chaud est servi, soupe, aligot saucisse et roquefort que je regarde un long moment sur mon plateau avant de me décider. L’appétit n'est pas encore revenu ! On appelle Stéphane qui est dans la dernière difficulté, une descente technique et dangereuse et ce sera l'arrivée pour lui en 20 h50. Nous sommes au camping, douchés et heureux quand Steph arrive vers 1h30. Il voit nos médailles et se rend compte que c'est passé également pour nous ! La nuit est de courte durée. les hommes sont courbaturés. Les émotions me submergent lorsque je réponds aux messages de la famille et amis qui me suivaient. Pliage du campement et retour en Bretagne. J'avais besoin d'écrire ces lignes sur le déroulement d'une course avec une issue favorable, et des faits chanceux ! Un abandon n'est pas un échec, mais une expérience ! 365 ne franchironst pas la ligne sur 1229 partants. Mes amis traileurs m'avaient prévenu et ils avaient raison. "Tu verras l'ultra, c'est une autre dimension !".Merci à Anne ma compagne, Stéphane, José, mes amis, ma famille, les bénévoles, Courir à Vezin , et spasfon !" Christophe (ultra-traileur)
LES TEMPLIERS 2018
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23 octobre 2018 2 23 /10 /octobre /2018 08:23
LE RHEU TOUR 2018
Comme tous les ans, nous faisons le court déplacement chez nos voisins Rheusois pour participer à le Rheu Tour. Dans la fraîcheur matinale, les marcheurs ont débuté leur compétition sur 10 Kms. Jean-Pierre, Valérie, Mado et Ludo ont apprécié le circuit et l'ambiance sympathique. Pour sa première compétition, Valérie a finit première féminine ! Bravo, c'est prometteur pour la suite !
Quant aux coureurs, au nombre de neuf, ont pris plaisir sur ce circuit qu'ils connaissent très bien ! 
A l'arrivée, une bonne soupe, des récompenses et l'apéro pris au soleil. Elle est pas belle la vie !
LE RHEU TOUR 2018LE RHEU TOUR 2018
LE RHEU TOUR 2018
LE RHEU TOUR 2018LE RHEU TOUR 2018
LE RHEU TOUR 2018LE RHEU TOUR 2018
LE RHEU TOUR 2018LE RHEU TOUR 2018
LE RHEU TOUR 2018LE RHEU TOUR 2018
LE RHEU TOUR 2018LE RHEU TOUR 2018
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12 octobre 2018 5 12 /10 /octobre /2018 08:09
C'est reparti également pour les marcheurs avec cette année une nouveauté. Une séance supplémentaire est proposée le mercredi matin à 9 h 30. Avis aux amateurs !
MARCHE NORDIQUE
"En ce mercredi ensoleillé, nous étions six marcheurs et on a parcouru 9 km 5 aux Etangs d'Apigné, la Prévalaye ...Sortie très sympathique où nous avons travaillé la langue et les jambes ! La semaine prochaine nous irons à CHAVAGNE - rendez-vous 9 h 20 pour un départ 9h30. A priori le circuit est inférieur à 9km mais possibilité d'une rallonge pour ceux qui le souhaiteraient."
C'était le groupe des RETRAITES EN FORME !
MARCHE NORDIQUE
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25 septembre 2018 2 25 /09 /septembre /2018 09:17
TRAIL DES LEGENDES 2018
Septembre, c'est le début de saison pour certains. Mais pour d'autres c'est dèjà la grande forme ! Allez, 50 Kms avec Jérôme, ça vous tente ?
TRAIL DES LEGENDES 2018
TRAIL DES LEGENDES 2018
TRAIL DES LEGENDES 2018
"Après plusieurs expériences sur des trails de 25 kms, je me suis décidé à me tester sur du plus long en m'inscrivant sur le 50 kms du Trail des Légendes. Après le stress du départ, le rythme commence à venir petit à petit. Départ de trémelin, passage dans le terrain de motocross (c'est bon, les cuisses sont déjà bien chaudes !), puis Chambre aux Loups et arrivée sur St Péran après 21 kms. Cette première partie s'est bien passée, je suis bien physiquement. On attaque ensuite la Vallée du Serein/lethunel pour arriver au 35 ème. Le corps commence a souffrir (hauts des cuisses, adducteurs pour moi). On remonte ensuite vers Trémelin en passant vers étang de Careil. Ça commence a devenir dur avec la dernière difficulté : le passage dans la carrière du Vallet par temps chaud au 43 ème kms...Les derniers kms se font dans la difficulté mais je suis super content d'arriver. Un très bon chrono (05h22) pour ce premier 50 k, 102 ème sur 313 classés (393 inscrits).
Un super circuit avec des parties techniques, d'autres portions plus roulantes...et une très bonne organisation."   Jérôme
TRAIL DES LEGENDES 2018
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Présentation

  • : COURIR A VEZIN
  • : Footing et Marche nordique ouvert à tous. Rendez-vous au CRAPA. Pour les débutants, parcours et durée Limités. Entraînements : mercredi : 9 h 30 (endurance), 18 h (fractionné), jeudi : 18 h (endurance), dimanche 10 h : sortie longue, course ou sortie extérieure. Marche nordique : dimanche à 9 h ou 10 h selon votre niveau. Mercredi matin à 9 h 30.
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